Tour de Corse - Jour 7

St Florent -> Calvi

Le programme

Allez, plus que 3 étapes, et le plus dur est passé selon ce que disent les habitués (oui, il y a des gens dont c’est le 9e tour de Corse)… Alors, au programme, 110km et 1555m de D+ qui nous mèneront de St Florent à Calvi.
On nous promet aussi, un jus de citron délicieux, mais qui se mérite, il faudra grimper au village de San Antonini, dont le citron est la spécialité (on nous annonce des côtes à plus de 15% 😱).
Vu les conditions idéales (météo, repos), Steph et JLB ne pensent pas raccourcir aujourd’hui! Go Go Go !

La réalité

L’euphorie du départ

Ah bah forcément, après une journée de repos, vous imaginez bien que vos joyeux lurons ont la patate!!!
Ça démarre sur les chapeaux de roue, avec une belle montée à 3% quasi dès le départ les cuisses râlent pas alors, let’s ride avec les copains d’un autre groupe, z’ont l’air cool!
Vous vous imaginez bien que c’est moyen comme idée … évidemment, les mecs se tirent un peu la bourre et dans l’absolu, tout le monde est cap' de suivre … mais jusqu’à quel point 🤷
On y va quand même, on reste dans le peloton pendant un bonne dizaine de km, jusqu’à ce qu’on craque sur des paysages à couper le souffle, la baie de St Florent, le cap Corse, ça donne une belle excuse pour lâcher le groupe et donner un peu de répit aux cuisses. Cap corse On enchaîne par une belle descente (toujours pas les 70km/h, elle était trop dangereuse) avant d’arriver en bord de mer. Ile rousse

Shut up legs !

Bon alors, forcément, les cuisses de Steph nous rappellerons à l’ordre après l’euphorie du démarrage … et évidemment dans un col, sinon c’est pas super drôle ! Alors, on s’en fait la montée de Belgodère, elle rale pendant les 8km, mais elle monte. Pano belgodère Petite pause face à l’église St Thomas, le temps de boire un Orangina, et c’est reparti… en descente ! Youhou! Virage à droite, boom 7.5km pour monter au village de Speloncato … et là l’inimaginable se produit : en montant quelqu’un chante … JLB n’est pas sûr de comprendre le chant, donc il ralentit. En fait c’est Steph qui chante “shut up legs! shut up legs!…” pour s’encourager a continuer a monter la côte. Original non ? ;-)

On finit par arriver au repas du midi, qu’on avale rapidement, avant de prendre la route vers San-Antonino pour la fameuse côte et la fameux jus de citron. Première déception la côte fait péniblement 8% au plus raide. Par contre le jus de citron déchire, et c’est JLB, (fan de citron) qui vous le dit. On va repasser en voiture histoire d’emporter une tonne de jus et de confiture :-)

On repart, remonte un peu, redescend et là ..

La non-blague du jour.

JLB a bien cherché une blague nulle aujourd’hui, mais il n’y a rien de phénoménal qui est sorti de son esprit malade (ou en tout cas, rien qui ne passera le comité de validation). On va donc vous parler d’une anecdote sur quelque chose qu’on ne pensait pas trouver ici: le connard de conducteur.

Alors l’histoire est assez banale pour des gens qui font du velotaf à Paris, car on croise assez souvent ce spécimen de connard de conducteur. Ça commence classiquement par une bagnole qui nous sers un peu trop sur la route (vous savez, normalement la bagnole doit être à 1m50 hors agglomération), ça râle coté cycliste. En général ça s’arrête là pour les spécimens classiques. Pour les plus avancés, comme c’est le cas ici, le conducteur en question s’arrête (ça nous étonne toujours cette réaction débile où le conducteur ne veut pas perdre 5 secondes pour dépasser les cyclistes en toute sécurité, mais est prêt à perdre plusieurs minutes pour défendre son orgueil mal placé au niveau de son levier de vitesse), et sort de son véhicule en furie. Là ça rate pas il se jette sur le cycliste qui a râlé. JLB était un peu plus loin derrière, il s’approche donc et tente de s’interposer. D’ordinaire les insultes fusent, avec en général un thème homophobe et/ou raciste. Il y a bien eu tout cela dans le cas qui nous intéresse, mais là ou le connard corse se démarque, c’est dans la nature des menaces. JLB a eu droit à “je vais t’égorger comme une brebis” ou " tu vas rentrer chez toi entre 4 planches". Bref c’est plus typé régional.

Par contre la fin est toujours pareil : on perd plusieurs minutes en palabres inutiles, et bien sur les cyclistes ont tort. Rassurez-vous, JLB ne s’est pas transformé en brebis et on n’a pas vu de planche à la sortie de la chambre.

C’est la minute différence entre un connard de conducteur Parisien et Corse.

L’euphorie de l’arrivée

La barrière des 100km et voir Steph dépasser un copain ont fait péter un câble à JLB qui était juste derrière elle. Il passe en tête de peloton et décide, étant donné qu’on est presque arrivés, de mettre un sacré coup de collier… sur 5km, on est sur un bon 40km/h de moyenne ! Tout le monde suit sans trop broncher, pour mieux l’engueuler à la pause. C’était quand même super fun de finir sur cette note.

Chambre, douche, resto et .. une colonie de vacances s’est installée dans l’hôtel. Heureusement que les “monos” ont de l’autorité. A 22h c’est silence total.

Bisous à tous et à demain.

La trace Strava

De Steph

De JLB

Humeurs, Compteurs & Méteo

De Steph

De JLB

Météo Corse pour le lendemain

Demain on devrait rouler au sec, encore une fois ;-) Corse meteo 20/0(/2019